“J’ai peur de l’échec, il me paralyse et m’empêche de passer à l’action. Évidemment, c’est un secret, je ne préfère pas en parler.”
Si nous pouvions tout réussir du 1er coup sans avoir à essuyer un ou plusieurs échecs, sans prendre aucun risque, on signerait tout de suite. Et pourtant les exemples d’entrepreneurs, qui ont connu des échecs avant de rencontrer le succès, sont nombreux (Steve Jobs, Bill Gates, James Dyson…). Ou même nos enfants, ils sont tombés des dizaines de fois en apprenant à marcher ou à faire du vélo.
Le pire n’est-il pas d’avoir des regrets, regretter de ne pas avoir essayé, de ne pas avoir pris de risques, de ne pas avoir été au bout de son idée ?
Après un projet de fin d’études, Maël, Guillaume et Antoine, ont eu envie de pousser leur idée plus loin. Lancer leur boîte à la sortie de l’école, sans argent, sans aucune expérience professionnelle, sans client, le pari était risqué, fou diront certains ?
Et leurs débuts n’ont pas été simples, ils ont rencontré de nombreuses difficultés :
- Un positionnement difficile ;
- Un marché à conquérir ;
- Des bonnes nouvelles commerciales devenant des défis de trésorerie ;
- Un choix de technologie remis en cause ;
- Une application mobile jetée à la poubelle !
Ils ont vécu de véritables montagnes russes, mais ils se sont accrochés. theTribe était avec eux, dans les hauts et les bas, les échecs et les réussites pendant 1 an et demi, allez, on vous raconte tout ça !
Interview croisée de Maël Beyssat, cofondateur de La Ruche à Vélos et Timothée Godineau-Le Roy, Product Manager de theTribe.
Sommaire :
- D’un projet d’études à la création d’une start-up
- Les 1ères montagnes russes
- Une application mobile jetée à la poubelle
- D’une plateforme web rêvée à une plateforme web opérationnelle
- C’est quoi la suite ?
🎓 La Ruche à Vélos : d’un projet d’études à la création d’une start-up
Salut Maël ! C’est quoi La Ruche à Vélos ?
Maël : On accompagne les territoires pour développer la pratique cycliste en proposant une solution de parkings automatisés pour vélos, innovante, verticale, parfaitement intégrée dans le paysage urbain.
On leur propose une offre 100% La Ruche à Vélos avec un parking complètement sécurisé et automatisé, et deux logiciels :
- Une application mobile pour que l’usager interagisse avec le parking (réserver une place, déposer son vélo, récupérer son vélo) ;
- Une plateforme web d’exploitation à destination des métropoles pour piloter leur parc de stationnements sur l’ensemble du territoire et leur mettre à disposition des données exploitables pour améliorer leur politique cycliste.
On propose aussi une offre complémentaire pour brancher nos logiciels à des parkings qui ne sont pas les nôtres et qui existent déjà dans de nombreuses villes.
Les cyclistes ont donc une seule application mobile pour se connecter à tous les parkings à vélos sécurisés de leur ville !
Peux-tu te présenter ainsi que tes cofondateurs ?
Maël : Nous sommes 3 cofondateurs, potes de l’école d’ingénieurs de l’ICAM de Nantes.
On s’est spécialisé tous les 3 dans des domaines différents :
- Guillaume est sur la partie d’ingénierie des parkings qui intègrent un bras mécanique robotisé, en lien direct avec nos études d’ingénieurs.
- Antoine est sur la partie du développement commercial auprès du secteur public.
- Et moi, je suis sur la partie développement des logiciels, en tant que Product Manager. Je fais aussi un peu de développement à mes heures perdues pour bien comprendre le produit et être au plus proche des devs.
Comment avez-vous eu cette idée ?
Maël : Guillaume et un copain ont eu l’idée d’un “parking à vélos” en classe de Première. Ils étaient fans de vélo et ils ont imaginé un système pour ranger les vélos. C’était il y a plus de 10 ans, ils étaient précurseurs. Mais ça pouvait contenir peu de vélos et le produit était moche.
Pendant nos études, nous étions tous les 3 cyclistes et nous avions la contrainte de stationner nos vélos de manière sécurisée. On a essayé de trouver une solution technique pour répondre à notre besoin. Ça a démarré par un projet de fin d’études à l’ICAM de Nantes.
🎢 Les 1ères montagnes russes
Comment s’est passé le lancement du projet après vos études ?
Maël : Il y a eu 6-7 mois de galère. On n’avait pas d’argent, on sortait de l’école, on avait 1 500€ d’économie chacun. Guillaume a fait une année d’alternance, il touchait donc le chômage, mais Antoine et moi, on n’avait rien. On a dû faire comprendre à nos parents qu’il fallait allonger le soutien financier pendant encore quelques mois, on a négocié 7-8 mois de plus.
On n’avait pas d’expérience professionnelle, on n’y connaissait rien à rien, on avait fait uniquement un stage.
On manquait de connaissances, on ne connaissait ni le juridique, ni la communication, ni le commercial, ni le secteur public, ni le développement (je n’avais jamais écrit une ligne de code), on a dû se former. Le seul truc qu’on maîtrisait à peu près, c’était le parking !
Et on n’avait pas de client !!!
Quels ont été vos 1ers soutiens ?
Maël : On a fait de bonnes rencontres, quelques-uns ont cru en notre projet, et on a sûrement eu un peu de chance !
Le pool nantais est bien fourni, il nous a bien accompagnés. On a participé à des programmes pour le développement de start-up :
- L’incubateur gratuit de l’IMT Atlantique pendant 2 ans ;
- Le programme d’accélération d’Atlanpole avec Eco-innovation factory.
Ils nous ont challengé sur le juridique, le commercial, le marketing… Ça nous a bien aidé à réfléchir et à avancer sur notre projet.
On a pu bénéficier de quelques subventions, mais on ne pouvait pas apporter au capital. La BPI, les banques étaient frileuses. On a commencé par des campagnes de crowdfunding, avec de la love money.
Peux-tu nous parler de votre business model ?
Maël : Notre business model changeait tous les 4 matins, ce n’est pas évident d’avoir des certitudes. Ça a été très difficile de trouver notre client principal, on s’est pas mal cherché sur ce qu’on devait vendre et comment.
On a d’abord identifié un besoin auprès des métropoles, mais les marchés publics ne sont pas évidents et les ventes sont longues, pouvant aller jusqu’à 24 mois.
On s’est ensuite rapproché des entreprises privées, mais le manque de budget et la Covid n’ont pas facilité notre démarchage.
On a aussi contacté les promoteurs immobiliers, mais la législation n’est pas optimale pour déployer rapidement un parking et c’est un travail de fond avec des projets de 4 à 8 ans.
Il a fallu prouver à nos investisseurs qu’on arrivait à vendre, que nos produits fonctionnaient, qu’on avait de l’attrait commercial… pour faire une levée de fonds.
Finalement, on a décidé de concentrer nos efforts sur les métropoles et les collectivités comme clients potentiels pour le parking automatisé.
Et puis on a réussi à trouver un partenaire dans les 7 mois, la ville d’Angers !
Il a fallu ensuite produire le produit et trouver des financements !
Au fur et à mesure de nos rencontres avec de potentiels clients, on a décelé un besoin auquel nous n’imaginions pas répondre de prime abord. Nous avons fait évoluer notre business model pour s’interfacer avec des parkings déjà implantés sur les territoires des métropoles, et développer les ventes de logiciels, plus faciles et rapides que les ventes de parkings et aussi plus rentables.
🗑 Une application mobile jetée à la poubelle
Comment a été créée la 1ère application mobile ?
Maël : On a échangé avec plusieurs sociétés, notamment theTribe, pour la création de notre 1ère application mobile qui devait permettre de réserver une place de parking dans nos Ruches à vélos, de déposer et de récupérer son vélo. On a eu un très bon relationnel avec les personnes chez theTribe.
Je n’y connaissais rien techniquement. On a été convaincu par la technologie PWA (Progressive Web App) car plus simple, plus polyvalente, et ne nécessitant pas de mise à jour dans le Play Store Android et l’Apple Store iOS.
Timothée : D’après les données du marché que nous avions à ce moment-là, nous avons fait le choix avec Maël de développer le MVP (Minimum Valuable Product) en PWA. Il y a eu une phase de développement informatique de 4 mois, puis une phase de 4 mois où l’application n’était ni finalisée ni en production. Cette phase de mise en pause correspondait à la phase de recherche de clients.
Pourquoi la PWA a été un mauvais choix de technologie ?
Maël : Suite à de nouvelles opportunités commerciales, il y a un besoin qu’on n’avait pas identifié au préalable qui est apparu. En rencontrant nos interlocuteurs des métropoles, ils nous ont dit :
“Aujourd’hui, on a plusieurs outils pour gérer nos parkings, plusieurs applications mobiles et ça nous coûte une fortune, ce qu’il nous faut c’est votre système sur tous nos parkings ! Et aussi, l’épidémie de la Covid19 a renforcé notre volonté de proposer à nos usagers une expérience sans contact lors du dépôt et de la récupération de leur vélo.”
Timothée : “Expérience sans contact” = besoin d’utiliser le Bluetooth pour accéder aux parkings de La Ruche à Vélos et aux parkings déjà existants des villes. C’était impossible de proposer le MVP développé jusqu’à présent en PWA car cette technologie ne permet pas d’interagir nativement avec les fonctionnalités hardware des téléphones sous iOS, donc d’utiliser le Bluetooth.
On avait 2 possibilités :
- On pouvait mettre en place une solution tampon : encapsuler la PWA dans une autre technologie qui permettait d’utiliser les fonctionnalités hardware du téléphone, ça aurait pu suffire, mais ça aurait été un pansement, difficile à maintenir et contraignant pour l’évolutivité du produit.
- Ou tout refaire maintenant après 4 mois d’investissements dans ce MVP.
Comment a été prise la décision ?
Maël : C’était pas facile à encaisser, on a bossé 8 mois sur cette application et elle commençait à être fonctionnelle.
Mais j’ai pris la décision de bien faire les choses, en développant une nouvelle application mobile toute neuve alors que la précédente n’avait même pas été utilisée par des usagers.
Il a fallu aussi faire passer la pilule à mes associés Antoine et Guillaume. C’était un nouveau budget conséquent à débloquer et on allait surtout mettre une partie de nos premiers investissements à la poubelle, mais ils m’ont dit :
“On te fait confiance, si il faut le faire, faut le faire.”
Timothée : Cette décision stratégique coïncidait avec la levée de fonds de La Ruche à Vélos, et les deux événements cumulés ont marqué une rupture positive avec la posture de l’équipe de La Ruche à Vélos d’avant.
On a senti dans nos échanges qu’ils avaient franchi une marche élevée dans le développement de la boîte en assumant des choix forts pour servir une vision produit long termiste. Après avoir pesé le pour et le contre et les risques associés à cette décision, nous avons rapidement défini les contours technico-fonctionnels pour nous remettre en marche.
Est-ce une bonne décision aujourd’hui ?
Maël : Oui.
Nous avons pris cette décision à l’arrivée de Sébastien dans l’équipe qui avait des compétences en Flutter (application hybride).
On a développé l’application Flutter en 4 mois et demi, avec la plupart des fonctionnalités de l’application PWA et l’utilisation possible du Bluetooth.
theTribe nous a aussi accompagnés sur la structuration de la conception produit et de l’équipe.
Timothée : On a fait un mois de conception produit pour améliorer ce qu’on avait fait sur le MVP. J’ai donc proposé une série d’ateliers de travail à Maël, Sébastien et les développeurs chez nous pour qu’on définisse la vision produit et la roadmap pour les 6 prochains mois.
La question à laquelle nous cherchions à répondre était : “Serons-nous en capacité de livrer des produits au périmètre fonctionnel impactant pour la date prévue à la ville d’Angers ?”
On en a aussi profité pour travailler sur la cohésion de l’équipe qui mixait des personnes de La Ruche à Vélos et de theTribe.
🤩 D’une plateforme web rêvée à une plateforme web opérationnelle
Comment a été conçue la plateforme ?
Maël : Il y a eu beaucoup de travail sur la “plateforme d’exploitation”, le site web de gestion du parc de stationnements pour vélos des métropoles.
On a imaginé toute la plateforme, nous l’avons maquettée, puis prototypée. On l’a présentée à plusieurs prospects qui avaient l’impression que l’outil existait déjà tellement on s’était appliqué à créer une démo très complète de notre prototype. Ils trouvaient ça très bien et nous ont fait part d’autres demandes qu’ils avaient.
Mais rien n’existait et ce qu’on avait imaginé, c’était une usine à gaz.
Timothée : Quand j’ai commencé à accompagner La Ruche à Vélos, j’ai moi aussi cru que les écrans présentés dans la démo interactive étaient déjà développés.
Et quand j’ai compris que ce n’était pas développé et qu’il fallait que ce soit disponible dans 5 mois, j’ai pris peur.
La plateforme d’exploitation rêvée par La Ruche à Vélos avait l’air d’avoir 2-3 ans d’existence tellement elle était riche fonctionnellement. Atteindre ce périmètre fonctionnelle en 5 mois me paraissait impossible. On a donc commencé un travail de fond pour prioriser nos efforts sur la conception et le développement de cette plateforme.
Comment avez-vous priorisé les fonctionnalités ?
Timothée : On a fait un travail d’extrême priorisation, via un atelier de story mapping directement avec le prospect de la Ruche à Vélos.
Pendant cet atelier de travail qui devait durer 2 heures, il y avait 3 utilisateurs réels de la métropole, 2 personnes du produit chez La Ruche à Vélos, 1 développeur de chez theTribe et moi.
On leur a expliqué longuement notre approche itérative qui permettra d’enrichir la plateforme d’exploitation étape après étape et l’état d’esprit de co-construction qu’on voulait mener avec eux. Ça se traduisait concrètement par des questions aussi simples que :
“De quoi avez-vous besoin pour répondre à quel problème tout de suite versus demain ? Pour répondre à tel problème identifié, quelles autres solutions pourraient vous convenir ? Entre telle et telle solution, laquelle préférez-vous avoir maintenant ?”
Maël : Pour eux, l’expérience de l’usager sur l’application mobile devait être supérieure à leur propre expérience sur leur plateforme d’exploitation de la métropole. Leurs besoins métiers étaient finalement assez simples contrairement au prototype que nous avions imaginé : gérer les usagers, télécharger les statistiques d’utilisation…
Timothée : On a d’abord passé en revu toutes les fonctionnalités imaginées pour en supprimer, en ajouter, en mettre à jour, puis on a découpé le périmètre fonctionnel en plusieurs versions de développement. Après cet exercice, on a conservé uniquement 40% des fonctionnalités prévues dans le prototype pour le développement de notre première version.
Quels ont été les bénéfices de cet atelier ?
Timothée : C’est très drôle, on a fait ça en 1 heure et après les trois invités se sont mis à parler entre eux sur d’autres sujets qu’ils avaient à voir entre eux. C’était devenu un non sujet pour eux, c’était fini, affaire conclue… Du coup, on est parti sur la pointe des pieds.
Maël : Cet atelier a permis de créer un très bon relationnel avec la métropole. Ils ont été assez conciliants, c’était une bonne surprise alors qu’on avait peur que la réunion se transforme en négociation commerciale !
Et depuis cet atelier, ils sont bien “éduqués” : ils savent qu’il faut prioriser, qu’on ne peut pas tout avoir tout de suite, qu’il faut rester concentrés sur les priorités pour ne pas s’éparpiller…
Ça a été aussi la preuve de la valeur ajoutée de l’intervention de Timothée à nos côtés, j’ai vu qu’il maîtrisait son sujet et qu’il nous permettait d’avancer à grands pas et avec solidité.
Et cette plateforme existe-t-elle aujourd’hui ?
Maël : Oui, la plateforme a été terminée fin novembre, comme prévu, l’objectif a été atteint avec un périmètre fonctionnel de 40% par rapport à notre prototype.
Elle a été développée par l’équipe de La Ruche à Vélos. theTribe nous a accompagnés sur la méthodologie et sur l’infrastructure pour nous permettre de monter en compétences sur ces aspects et pouvoir internaliser l’ensemble de nos développements à terme.
🔮 C’est quoi la suite ?
Aujourd’hui, c’est quoi La Ruche à Vélos ?
Maël : On a créé la société en 2019. Aujourd’hui, on est une équipe de 15 personnes.
On a levé 1,5 millions d’euros de fonds, ça nous a donné plus d’air.
On a vendu plusieurs parkings La Ruche à Vélos aux villes de Rouen, Angers et Annecy.
On développe notre offre partout en France avec la vente de nos logiciels auprès des villes pour les parkings déjà existants dans leur métropole.
Comment theTribe continue à vous accompagner ?
Maël : La collaboration avec theTribe diminue beaucoup, theTribe nous passe le relais le plus possible.
On était encore beaucoup dépendants de theTribe il n’y a pas très longtemps. Aujourd’hui, on est autonome sur la partie développement, on a seulement des besoins ponctuels.
Mais sur la partie produit on a encore à apprendre. Je suis Product Manager en devenir.
Timothée : Le démarrage de la relation avec Maël a été compliqué, jusqu’au jour où j’ai précisé notre volonté pour eux : les rendre autonomes pour qu’on disparaisse progressivement.
Aujourd’hui, je suis plus observateur mais je donne des conseils à Maël. En fonction de l’étape de développement de leur start-up, je leur propose de les accompagner sur tel ou tel sujet et Maël pioche dans ces propositions..
Sur la partie Product, j’ai aussi dispensé une initiation pour Product Owner à Maël et Sébastien pour accélérer leur montée en compétences.
Dans les prochains sujets identifiés au niveau du produit, on a : la discovery, la roadmap à long terme, la gestion et priorisation des retours utilisateurs, l’analyse des données…
Seriez-vous prêts à revivre tout ça ?
Maël : Oui 😊
Même si ça n’a vraiment pas été facile de jeter l’application mobile, avec 8 mois de travail et 30 000€ à la poubelle. À l’époque, on comptait les sous, c’était vraiment une décision difficile à prendre.
Mais aujourd’hui, je n’ai aucun regret, si c’était à refaire, je le referais. J’ai énormément appris de ces échecs, j’ai gagné l’expérience et la confiance qui me manquaient en seulement quelques mois.
Timothée : J’ai commencé à travailler avec Maël et toute l’équipe après 8 mois d’historique et le changement d’interlocuteur n’a pas été simple à gérer parce que maladroit de notre côté. J’ai beaucoup investi d’énergie pour gagner la confiance de Maël. Et ça a été payant !
On a réussi à passer d’une relation client-prestataire à client-partenaire et enfin à une véritable équipe unie !
Deux mois après l’interview…
Timothée : Toute bonne chose a une fin… On a passé de tels bons moments ensemble pendant la phase de conception et de développements des produits V1 de La Ruche à Vélos qu’on a aussi célébré joyeusement la fin de l’accompagnement par theTribe 🥳.
Ça voulait dire pour nous qu’on avait rempli notre objectif ! Et on ne s’est pas fait prier pour fêter ça très joyeusement, hein Maël ! – rires 😉